24 heures du Mans
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24 heures du Mans
La magie a opéré. Et Peugeot a croqué à pleines dents un succès qui le fuyait depuis 1993. Après avoir frôlé la victoire en 2008, le constructeur français a cette fois survolé les débats grâce à une 908 plus véloce et plus fiable que sa principale concurrente, la nouvelle Audi R15. Le trio Wurz-Gené-Brabham a réalisé la course idéale pour devancer le trio tricolore Montagny-Bourdais-Sarrazin.
Une véritable consécration. En arrivant dans la Sarthe en milieu de semaine, l'inquiétude était grande dans le clan Peugeot. Et si les réclamations techniques ont lancé le duel entre Peugeot et Audi, rapidement, les 908 ont pris le pas sur leurs adversaires allemandes. En tête après les essais libres puis en début de qualifications, la R15 a ensuite été débordée pour de bon. En qualifications d'abord grâce à Stéphane Sarrazin qui a volé la vedette à toute la concurrence pour permettre à la 908 n°8 de s'élancer en tête des 24 heures du Mans.
Un avantage non négligeable et farouchement défendu par Franck Montagny face à un Allan McNish décidé à imposer son rythme. Les premiers hectomètres de course ont d'ailleurs ressemblé à une course de vitesse avec des tentatives de dépassements. Et puis, rapidement Montagny a claqué un premier temps histoire de prendre le large. Un chrono révélateur de la vélocité de la 908 par rapport à la R15. Un premier enseignement intéressant qui va prendre tout son sens durant la première heure de course avec des 908 capables de doubler les R15 en ligne droite, tout comme les Aston Martin d'ailleurs.
Une régularité à toute épreuve
La vitesse ne suffit cependant pas pour l'emporter. Peugeot l'avait constaté à ses dépens en 2008 en subissant la loi d'une R10 moins rapide mais qui avait mieux géré les 24 heures de course. Cette fois, Audi va « fauter » en premier avec la sortie de piste de la R15 n°2 après seulement une dizaine de minutes de course. Peugeot n'a guère le temps d'en profiter qu'un autre fait de course intervient avec un accrochage dans les stands entre la n°7 qui sortait des stands et la 908 Pesca. Résultat : un pneu crevé, un tour au ralenti et l'arrière de la 908 endommagé pour la n° 7 qui perd alors toutes chances de l'emporter.
Le deuxième tournant de la course va intervenir en début de soirée avec une intervention sur la Peugeot 908 n°8 qui menait les débats depuis le départ. Sébastien Bourdais, alors au volant, patiente neuf minutes et ne ressort qu'en cinquième position. Cela lui sera fatal pour la gagne ! Car si le meilleur temps a bien été réalisé par la n°8 en 3'24''844 contre 3'26''048 à la n°9, l'équipage Wurz-Gené-Brabham va alors passer en tête et filer vers la victoire. Les deux 908 vont se rendre coup pour coup en piste avec une régularité déconcertante malgré toutes les embuches. Une véritable récompense pour tout le travail accompli en amont à la fois par les ingénieurs et les pilotes qui ont développé cette voiture.
Une juste récompense
Face aux métronomes tricolores, les R15 vont énormément souffrir. Après le tour dans les graviers de Prémat, la n°2 est détruite dans une sortie de piste bien plus impressionnante avec Luhr à son volant pour un abandon inévitable vu l'état de sa voiture. Il ne restait plus alors que l'Audi R15 n°1 dans le coup pour la victoire. Le trio McNish-Kristensen-Capello a néanmoins terminé à 6 tours du vainqueur, ménageant jusqu'au bout une mécanique manifestement en manque de refroidissement et menacée jusqu'au bout par la Lola Aston Martin de Charouz-Enge-Mucke.
Pour Peugeot en revanche, plus rien ne va enrayer la mécanique. Cette 77e édition aura été parfaitement maîtrisée. Les heures passant, les 908 n°9 et 8 ont eu tout le loisir de se battre à coup de secondes en piste avant qu'Olivier Quesnel, le grand patron, ne décide de mettre fin au suspense. " On est très décontractés, on a suffisamment d'avance. Mais le sport automobile est aléatoire. Si tout se passe bien, la n°9 finira devant la n°8. Même si Seb (Bourdais) est le pilote local, pour moi c'est avant tout une victoire Peugeot ", déclare Olivier Quesnel au micro d'Eurosport. Fin de ban et regroupement général pour un final flamboyant avec les trois Peugeot 908 comme à la parade.
Marc Gené franchit donc la ligne en vainqueur et offre un succès très attendu par tout le clan Peugeot. Nouvelle procédure oblige, il place sa 908 en dessous du podium. Sur la "boite", le champagne coule à flot. Peugeot, maître des lieux, l'a vraiment mérité.
1. Alexander Wurz-Marc Gené-David Brabham (AUT-ESP-AUS/Peugeot 908 HDi-FAP) 382 tours
2. Franck Montagny-Stéphane Sarrazin-Sébastien Bourdais (FRA/Peugeot 908 HDi-FAP) à 1 tour
3. Allan McNish-Tom Kristensen-Rinaldo Capello (GBR-DAN-ITA/Audi R15 TDI) 7 tours
4. Stefan Mücke-Jan Charouz-Tomas Enge (ALL-RTC-RTC/Lola-Aston-Martin) 9 tours
5. Olivier Panis-Nicolas Lapierre-Soheil Ayari (FRA/Oreca-AIM) 12 tours
6. Pedro Lamy-Nicolas Minassian-Christian Klien (POR-FRA-AUT/Peugeot 908 HDi-FAP) 13 tours
7. Andre Lotterer-Charles Zwolsman (ALL-HOL/Audi R10 TDI) 13 tours
8. Christophe Tinseau-Bruce Jouanny-Joao Barbosa (FRA-FRA-POR/Pescarolo-Judd) 14 tours
9. Christian Albers-Christian Bakkerud-Giorgio Mondini (HOL-DAN-ITA/Audi R10 TDI) 22 tours
10. Emmanuel Collard-Casper Elgaard-Christian Poulsen (FRA-DAN-DAN/Porsche RS Spyder), 1er catégorie LMP2 25 tours
Une véritable consécration. En arrivant dans la Sarthe en milieu de semaine, l'inquiétude était grande dans le clan Peugeot. Et si les réclamations techniques ont lancé le duel entre Peugeot et Audi, rapidement, les 908 ont pris le pas sur leurs adversaires allemandes. En tête après les essais libres puis en début de qualifications, la R15 a ensuite été débordée pour de bon. En qualifications d'abord grâce à Stéphane Sarrazin qui a volé la vedette à toute la concurrence pour permettre à la 908 n°8 de s'élancer en tête des 24 heures du Mans.
Un avantage non négligeable et farouchement défendu par Franck Montagny face à un Allan McNish décidé à imposer son rythme. Les premiers hectomètres de course ont d'ailleurs ressemblé à une course de vitesse avec des tentatives de dépassements. Et puis, rapidement Montagny a claqué un premier temps histoire de prendre le large. Un chrono révélateur de la vélocité de la 908 par rapport à la R15. Un premier enseignement intéressant qui va prendre tout son sens durant la première heure de course avec des 908 capables de doubler les R15 en ligne droite, tout comme les Aston Martin d'ailleurs.
Une régularité à toute épreuve
La vitesse ne suffit cependant pas pour l'emporter. Peugeot l'avait constaté à ses dépens en 2008 en subissant la loi d'une R10 moins rapide mais qui avait mieux géré les 24 heures de course. Cette fois, Audi va « fauter » en premier avec la sortie de piste de la R15 n°2 après seulement une dizaine de minutes de course. Peugeot n'a guère le temps d'en profiter qu'un autre fait de course intervient avec un accrochage dans les stands entre la n°7 qui sortait des stands et la 908 Pesca. Résultat : un pneu crevé, un tour au ralenti et l'arrière de la 908 endommagé pour la n° 7 qui perd alors toutes chances de l'emporter.
Le deuxième tournant de la course va intervenir en début de soirée avec une intervention sur la Peugeot 908 n°8 qui menait les débats depuis le départ. Sébastien Bourdais, alors au volant, patiente neuf minutes et ne ressort qu'en cinquième position. Cela lui sera fatal pour la gagne ! Car si le meilleur temps a bien été réalisé par la n°8 en 3'24''844 contre 3'26''048 à la n°9, l'équipage Wurz-Gené-Brabham va alors passer en tête et filer vers la victoire. Les deux 908 vont se rendre coup pour coup en piste avec une régularité déconcertante malgré toutes les embuches. Une véritable récompense pour tout le travail accompli en amont à la fois par les ingénieurs et les pilotes qui ont développé cette voiture.
Une juste récompense
Face aux métronomes tricolores, les R15 vont énormément souffrir. Après le tour dans les graviers de Prémat, la n°2 est détruite dans une sortie de piste bien plus impressionnante avec Luhr à son volant pour un abandon inévitable vu l'état de sa voiture. Il ne restait plus alors que l'Audi R15 n°1 dans le coup pour la victoire. Le trio McNish-Kristensen-Capello a néanmoins terminé à 6 tours du vainqueur, ménageant jusqu'au bout une mécanique manifestement en manque de refroidissement et menacée jusqu'au bout par la Lola Aston Martin de Charouz-Enge-Mucke.
Pour Peugeot en revanche, plus rien ne va enrayer la mécanique. Cette 77e édition aura été parfaitement maîtrisée. Les heures passant, les 908 n°9 et 8 ont eu tout le loisir de se battre à coup de secondes en piste avant qu'Olivier Quesnel, le grand patron, ne décide de mettre fin au suspense. " On est très décontractés, on a suffisamment d'avance. Mais le sport automobile est aléatoire. Si tout se passe bien, la n°9 finira devant la n°8. Même si Seb (Bourdais) est le pilote local, pour moi c'est avant tout une victoire Peugeot ", déclare Olivier Quesnel au micro d'Eurosport. Fin de ban et regroupement général pour un final flamboyant avec les trois Peugeot 908 comme à la parade.
Marc Gené franchit donc la ligne en vainqueur et offre un succès très attendu par tout le clan Peugeot. Nouvelle procédure oblige, il place sa 908 en dessous du podium. Sur la "boite", le champagne coule à flot. Peugeot, maître des lieux, l'a vraiment mérité.
RESULTAT
1. Alexander Wurz-Marc Gené-David Brabham (AUT-ESP-AUS/Peugeot 908 HDi-FAP) 382 tours
2. Franck Montagny-Stéphane Sarrazin-Sébastien Bourdais (FRA/Peugeot 908 HDi-FAP) à 1 tour
3. Allan McNish-Tom Kristensen-Rinaldo Capello (GBR-DAN-ITA/Audi R15 TDI) 7 tours
4. Stefan Mücke-Jan Charouz-Tomas Enge (ALL-RTC-RTC/Lola-Aston-Martin) 9 tours
5. Olivier Panis-Nicolas Lapierre-Soheil Ayari (FRA/Oreca-AIM) 12 tours
6. Pedro Lamy-Nicolas Minassian-Christian Klien (POR-FRA-AUT/Peugeot 908 HDi-FAP) 13 tours
7. Andre Lotterer-Charles Zwolsman (ALL-HOL/Audi R10 TDI) 13 tours
8. Christophe Tinseau-Bruce Jouanny-Joao Barbosa (FRA-FRA-POR/Pescarolo-Judd) 14 tours
9. Christian Albers-Christian Bakkerud-Giorgio Mondini (HOL-DAN-ITA/Audi R10 TDI) 22 tours
10. Emmanuel Collard-Casper Elgaard-Christian Poulsen (FRA-DAN-DAN/Porsche RS Spyder), 1er catégorie LMP2 25 tours
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